AbstractDespite the growth and development of ecofeminist theory, ecofeminism has had little influence on environmental education. Within rich and diverse body of ecofeminist literature, there is great potential for ecofeminism to inform and shape environmental education. Spiritual ecofeminism offers an approach to be able to focus on interconnection and community, elements often missing from the standard, science based environmental education curriculum. Drawing on work done by feminist writer Starhawk, ecofeminist spirituality can be used to problematize both the focus on individuals and technocratic rationality. There are also inherent dangers in spiritual environmental education that are romantic and idealize ″feminine nature.″ It is important to realize the potential of politically magical environmental education while evaluating the dangers of nature idealism.
RésuméEn dépit de la croissance et du développement de la théorie écoféministe, l′écoféminisme a eu peu d′influence sur l′éducation relative à l′environnement. Dans le corpus riche et diversifié de la littérature écoféministe, l′écoféminisme a d′énormes possibilités d′informer et de façonner l′éducation relative à l′environnement. L′écoféminisme spirituel propose une approche en vue de mettre l′accent sur l′interconnection et la collectivité, éléments souvent absents du programme standard d′éducation relative à l′environnement axé sur la science. Puisant dans le travail de l′écrivaine féministe Starhawk, la spiritualité écoféministe peut servir à problématiser à la fois l′insistance sur les individus et la rationalité technocratique. En outre, les dangers inhérents à l′éducation relative à l′environnement spirituelle consistent à romancer et à idéaliser la « nature féminine ». En évaluant les dangers de l′idéalisme de la nature, il importe de se rendre compte de la possibilité de teinter l′éducation relative à l′environnement d′une dose de magie et de politique.